aventures — 25 mai 2022

Breizhpacking

Quitter Lille par le train de 7h51 et traverser la France au petit matin.
Arriver en Bretagne en début d’après-midi, retrouver la famille de Grégory.
Rattraper le temps perdu et partager un barbecue.
Préparer les vélos. Faire une balade pour tout vérifier et diner avec Yannick et Cloé.
Des cannellonis fait avec amour, partir pour un tour.

Breizhpacking
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Sangler les sacoches. Mettre une pelloche. Charger la trace GPS, suivre les recommandations de Komoot et tailler la route. Saluer Yves, rouler à allure plus ou moins vive.
Rigoler. Rouler. Pédaler.
Faire une pause et prendre la pose. Faire une photo. Puis deux. Puis trois.
Reprendre les vélos. Être heureux comme des rois.
Rouler. Pédaler. Découvrir de nouveaux sentiers.

Acheter des crêpes à une petite mamie, faire une pause entre amis.
Sortir la Super 8. Passer à côté de bacs à huitres.
Traverser un pont digne de l’Oregon, s’essouffler au premier raidillon.
Se vanner, rouler, parler NBA. Changer de pellicule, rouler encore plus ou moins fort et avancer sans faire de calculs.
Manger. Filmer. Pédaler. Photographier. C’est ça la liberté !

Breizhpacking
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S’aventurer à travers les terres jusqu’à apercevoir la mer.
Longer les cailloux de Kerlouan et demander une photo à un passant.
Rouler. Se laisser aller et pédaler encore.
Faire une sieste dans l’herbe moelleuse. La réunion de quatre potes à l’humeur aventureuse.
Rouler toujours. S’activer pour ne pas être à la bourre.
Se tromper de chemin choisi. Traverser un champ pour ne pas finir de nuit.
Se retrouver nez à nez avec un cheval et un poney.
Mouliner. Pédaler. Avancer.

Photographier un panneau, reprendre le vélo, rouler dans le sable et déjà penser à se mettre à table.
Boire un coup. Grignoter un bout. Explorer la côte à marée basse. Subir le vent de face.
Prendre l’aspiration avant de perdre sa respiration.
Retrouver la grande route. Subir une ligne droite ennuyante avant de renouer avec une partie moins chiante.
Pédaler le long de la côte et rigoler avec les potes.
Voir les kilomètres s’enchainer, les paysages défiler, les cuisses se tétaniser tout ça pour faire 100km dans la journée.
Arriver à l’heure dorée. Roscoff comme ligne d’arrivée.
Soirée pizza-koh lanta. Une douche, un morceau de chocolat : bikepacking version tout confort, une tisane et tout le monde dort.

Breizhpacking
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Avaler le petit déjeuner option beurre demi-sel et se remettre en selle.
Remplir les bidons pour la journée et essuyer la rosée. Les premiers coups de pédales font grimacer.
Faire une pause au premier café croisé. Les cuisses sont encore raides. Montrer la direction à des touristes qui demandent de l’aide.
Rouler à côté des bateaux, prendre des photos.
Entendre le klaxon comique d’un camion, s’en rappeler comme d’une chanson.
Rouler. Photographier. Pédaler. Filmer. Avancer.
Faire une pause à Morlaix pour manger des hot-dogs New Yorkais et puis rouler vers les Monts d’Arrée.
Savourer une piste roulante, la voie verte nous enchante.
Prendre une pause dans une gare désaffectée, grignoter et se tirer le portrait. Dégommer quelques Snickers et un morceau de Babybel.
Reprendre le chemin en se disant que la vie est belle.
Attaquer le relief plus escarpé.
Pédaler. Mouliner.
Passer sur le grand pignon. Rouler en faisant les cons.

Arriver à Berrien. Passer voir la cabane “Douarenn” des copains.
Dire au revoir à Yves qui doit rentrer. Jouer aux raquettes avec les gamins.
Manger des brochettes, se doucher, puis se coucher en pensant déjà à demain.

Breizhpacking Breizhpacking Breizhpacking

Breizhpacking
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Nouveau petit déjeuner au beurre salé avant de remercier les copains pour leur hospitalité.
Une dernière caresse à Oggy. Objectif Sizun avant midi.
Dire au revoir à Yannick qui décide de rester. Dernier jour de ce petit tour. Direction Brest avec quelques détours.
La route s’élève puis redescend. En roulant ou en poussant, pas de doute c’est bien le dénivelé qu’on ressent.
Traverser les Monts par leurs vallons. Arriver au sommet et surplomber l’horizon.
Fermer sa veste et se lancer dans la descente tambour battant. Faire des pauses et prendre le temps.
Pédaler. Avancer. Se détourner de l’itinéraire. Repiquer vers Sizun et rouler au grand air.
Se dire que le plus dur est derrière nous. Plus que quelques kilomètres avant Gouesnou.
Rouler. Grimper. Se laisser aller.
Redescendre dans la vallée. Pédaler encore. Remonter plus fort.
Terminer les pellicules. Se féliciter. Se saluer.
Il est déjà l’heure de rentrer.

Retrouvez aussi le récit de Greg ainsi que la trace GPS de l’itinéraire sur mon profil Komoot.

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